7 principes à s’approprier dans l’éducation de l’enfant à la rigueur.

Les principes nous entourent dans tout ce que nous faisons et tout ce qui nous entoure. Chaque domaine de la création de Dieu marche selon des principes que nous sommes encouragés à découvrir, à s’approprier, et à pratiquer pour qu’ils soient bénéfique pour nous.

Le contraire est également possible : aller à l’encontre des principes qui nous entourent, quel que soit le domaine peut entraîner des conséquences dommageables dans notre vie, et même dans celle des autres. Dans son livre, Les 7 habitudes des gens efficaces, Dr. Stephen Covey définit un principe comme “une loi naturelle comme la gravité. Elle est différente d’une valeur. Les valeurs sont subjectives ; les principes sont objectifs. La gravité…si vous jetez quelque chose, la gravité contrôle. »

J’ai appris l’importance des principes de manière très brutale il y a quelques années. Alors que j’étais dans mes études de droit à l’université, il y a des matières sur lesquelles je me penchais, non pour les comprendre et en devenir expert, mais uniquement pour les valider. Mon diplôme de Maîtrise – Master aujourd’hui – en poche, je pouvais le brandir partout où l’on me demandait par quelle autorité j’intervenais d’une manière ou d’une autre. Jusqu’au jour où je me rendis compte que sur le sujet du droit de la famille, dans lequel j’avais obtenu l’une de mes meilleures notes à l’université, j’étais incapable de tenir un vrai débat. J’étais complètement largué…

Sur le coup, j’avais accusé mon manque de pratique – compte tenu de ce que je travaille dans un domaine qui n’a rien à voir avec le droit de la famille. Mais avec le recul, et de manière humble, j’ai compris qu’en réalité je n’avais pas suivi l’un des principes de l’apprentissage: étudier pour comprendre et devenir expert, non pour obtenir de bonnes notes.

Aller à l’encontre de ces principes peut avoir des conséquences inimaginables lorsqu’on se retrouve dans la vie pratique et qu’on doit trouver des solutions aux problèmes.

Il en de même dans le cadre de l’éducation des enfants à la rigueur, pour qu’ils puissent bien accomplir tout ce qu’ils touchent. Il y a des principes qui existent, et qu’il faut simplement les appliquer pour avoir du succès. Tout ce qu’ils vous demandent, c’est de vous y mettre, car les résultats suivront d’eux-mêmes :

  • Éduquer, non pour le présent, mais pour le futur. C’est l’un des principes libérateur qui nous épargne des inquiétudes liées au fait d’avoir des enfants qui ne produisent pas les résultats immédiat qu’on veut voir dans leur vie, compte tenu de tout ce qu’on investit en eux. Grâce à ce principe, on comprend que le meilleur est à venir dans leur vie. Il nous permet de nous focaliser, non sur les manquements de l’enfant, mais plutôt sur les petits progrès qu’il fait au jour le jour et que nous devons apprécier à leurs justes valeurs.

Comment s’approprier ce principe ? Chaque fois que l’enfant ne produit pas ce que vous attendiez, ne vous mettez pas dans tous vos états ; n’utilisez pas non plus les expressions du genre, « tu es toujours en train de faire des bêtises ; » ou « tu me sers à quoi ? Je dois te répéter les mêmes choses encore et encore. » Au contraire, considérez cela comme une alerte qui vous permet de comprendre que ce que vous lui avez enseigné n’est pas encore cimenté en lui, et que vous devez encore persévérer.

  • Le parent doit être intentionnel en ayant un plan. Dans l’une de mes publications précédentes, j’invitais déjà les parents à ne pas éduquer leurs enfants, surtout en ce qui concerne l’éducation à la rigueur, par intuition. Il doit éviter d’être en mode automatique, de faire et de dire les choses simplement comme cela lui viennent en tête. Il est plutôt encouragé à savoir et déterminer où il veut mener l’enfant. Comment voit-il son enfant à l’âge adulte ? Quels attitudes et comportements voudrait-il le voir exposer ? Qu’est-ce qui éviterait l’enfant d’être désorienté une fois qu’il sera mort ? Ces questions, non-exhaustives, doivent orienter le parent et doit se rassurer d’y apporter des réponses. Il peut se poser aussi ses propres questions ; il doit simplement être créatif.

Comment s’approprier ce principe ? Chaque parent est encouragé à se poser les questions semblables à celles sus-évoquées, et y répondre par écrit. Cela l’aidera à prendre l’exercice beaucoup plus au sérieux et lui apporter une véritable clarté. En plus, il pourra y revenir pour les ajuster ou les améliorer.

  • Chaque occasion que le parent a pour bâtir la rigueur chez l’enfant compte. A une époque où les parents ont davantage de responsabilités en-dehors de la maison, ils sont de plus en plus absents à la maison. Ils espèrent, dans cette situation, que les piques d’informations données de temps en temps vont aider l’enfant. Même si cela peut apporter quelque chose à l’enfant, comment s’assure-t-il du suivi ? Les parents ne peuvent pas se donner le luxe d’être absents et croire que cela n’a pas d’incidence. Ce n’est que par leur présence qu’ils vont remarquer tous les changements qui s’opèrent dans la vie de leur progéniture, et pour lesquels ils doivent intervenir à temps, chaque fois que c’est nécessaire.

Comment s’approprier ce principe ? Le parent peut créer des occasions pour être avec l’enfant et investir dans sa vie. Optimiser chaque moment où il est présent à la maison, et saisir chaque occasion qui s’offre à lui pour dire ou faire quelque chose qui marquera la vie de l’enfant, pour toujours.

  • La répétition persévérante. Cela semble simple, mais pas simpliste. Un certain effort est exigé du parent ici, et ce n’est pas toujours facile. En tant que parent, nous avons horreur de revenir sur les mêmes choses encore et encore. Mais avec l’aide du premier principe, on doit comprendre que l’éducation de l’enfant n’est pas un événement ; il faut être à ses côtés, et ne pas baisser les bras tant qu’il est sous le toit familial.

Comment s’approprier ce principe ? Chaque fois que le parent est découragé parce qu’il semble ne pas voir les résultats qu’il attendait, qu’il s’encourage lui-même, en se souvenant de ce qui se passe avec une semence. Lorsqu’elle est plantée, elle ne donne pas des résultats immédiats. La récolte fructueuse s’obtient beaucoup plus tard, si le fermier a pris fidèlement soin de la plante pendant qu’elle grandissait.

  • Faire de l’enfant un disciple de la rigueur. Le disciple est une personne qui reçoit l’enseignement d’un maître. Il pourra la répéter, en devenir maître et la transmettre. Mais comme vous le constatez clairement, telle est la marque du maître, telle celle du disciple. Le parent doit lui-même être un adepte de la rigueur, tout simplement un exemple. Et Albert Schweitzer n’avait de cesse d’insister qu’ « il y a seulement trois méthodes pour enseigner un enfant : le premier par l’exemple ; le deuxième par l’exemple ; le troisième par l’exemple. »

Comment s’approprier ce principe ? Au quotidien, le parent doit simplement montrer à l’enfant qu’il ne lui demandera jamais ce qu’il ne pourra pas lui-même faire.

  • Les relations du parent avec son conjoint et avec l’enfant comptent. Le parent doit être soucieux de l‘environnement dans lequel il veut voir la rigueur se développer. Ce ne doit pas être une maison d’abus, où les gens, en particulier les parents se méprisent. C’est une maison dans laquelle s’exerce la douceur, l’amour, la patience, la joie, etc. Lorsque l’enfant analyse l’environnement dans lequel il grandit, il doit avoir le désir de le reproduire lorsqu’il fondera la sienne. C’est pareil ici pour les familles monoparentales, où le seul parent doit chercher à créer le même environnement, et à laisser dans l’esprit de l’enfant une bonne image du sexe opposé.

Comment s’approprier ce principe ? Le parent prend son enfant à part et lui pose la question suivante, lui demandant de répondre sincèrement : « lorsque tu seras chez toi, quel modèle d’environnement familial voudras-tu créer ? Ce sera différent de ce qu’il y a dans cette maison ? » Sa réponse dira long sur sa perception de l’environnement familial, même si le parent ne doit pas la prendre au premier degré. Il doit creuser pour aller à la raison sous-jacente qu’il veut exprimer.

  • L’enfant disciple sait qu’à tout moment le parent va partir – mourir. Le parent ne vivra pas éternellement. Il mourra un jour. Il doit le faire savoir à l’enfant pour créer chez lui le sens de l’urgence. Les enfants croient souvent que papa et maman seront toujours là pour prendre soin d’eux, même lorsqu’ils seront adultes. Il doit lui faire comprendre cette réalité pour qu’il ne prenne pas la présence comme un acquis, mais qu’il considère cela comme un trésor chaque moment que le parent passe avec lui, chaque conseil qu’il lui prodigue.

Comment s’approprier ce principe ? Le parent exploite chaque moment de qualité avec l’enfant pour partager cela avec lui.

Gildas Tankou, Fondateur Rigorwell®.

P.S. Les idées présentées sur cette plateforme n’auront aucun impact dans votre vie, et seraient une perte de votre temps si vous ne les mettez pas immédiatement en pratique au quotidien.

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