Abandonner le statu quo par 5 démarches étonnantes.

Le statu quo est un état dont tout le monde parle, que les gens rejettent, mais qui en est en réalité très présent dans le quotidien des gens.

Nous avons pour la plupart entendu des histoires des personnes qui ont purement et simplement perdu la vie après être allées en retraite. Elles y sont arrivées et ont été désorientées ou ont perdu goût à la vie, ce qui les a entraîné dans la dépression, puis à la mort. Nous en avons entendu d’autres ou sommes témoins des personnes qui occupent des postes ou des positions et qui refusent de les quitter parce qu’elles ont peur du lendemain. Elles ne savent pas ce qu’il adviendra de leur vie. Elles ont tout simplement la paranoïa pour le futur, pour l’après-position. Il n’est donc pas surprenant qu’elles préfèrent le statu quo.

C’est que de nombreuses personnes trouvent leur sécurité ou leur importance dans leur travail, ou dans une position particulière, même si elles n’en tirent plus une réelle satisfaction ; même si elles y subissent toutes sortes d’humiliations, de frustrations et de mépris. Lorsque la pensée de quitter leur vient à l’esprit, elles  se demandent si elles seront toujours respectées sans leurs titres, ou comment seront désormais leurs journées.

Il y a aussi que l’être humain à une grande aversion aux pertes. Quitter quelque chose à laquelle on a été longtemps attaché est semblable à une perte. C’est la raison pour laquelle elles vont finir par demeurer dans le statu quo, parce qu’elles ne savent pas ce qu’est la prochaine étape après ce qu’elles font actuellement.

Or, il faut souvent quitter pour gagner. Le statu quo est terrible. Abandonner un travail ou un chemin pour un autre peut apporter de grandes satisfactions si l’on s’y prend de manière appropriée. C’est pourquoi j’insiste dans plusieurs de mes publications antérieures sur le danger de vivre au jour le jour, sur l’absurdité de ne pas avoir un plan d’héritage qui vous permette de déterminer les chemins que vous voulez emprunter dans 3, 5, 10 ans. Cela vous permet de ne pas rester confortable dans votre position actuelle, car une vie remplie et épanouie est possible même après la meilleure position que vous ayez eue jusqu’ici dans votre vie.

Pour me préparer à sortir du statu quo, j’ai à chaque fois choisi – car c’est un choix – de m’engager dans cinq (05) démarches :

• Choisir la mentalité d’abondance et non la mentalité de limitation : il s’agit tout simplement de la perspective par laquelle on voit la vie. Prenons une illustration que tout le monde connait pour expliquer cela : celle du verre à moitié plein et le verre à moitié vide. Celle qui voit sa vie comme un verre à moitié plein la considère comme étant pleine d’opportunités et de possibilités qui n’attendent qu’à être saisies. Celle qui la voit comme un verre à moitié vide la considère comme limitative et étroite. Le danger avec cette dernière c’est qu’elle a tendance à créer chez les personnes qui la choisissent une attitude de comparaison avec les autres, de jalousie, parce qu’elles croient que d’autres ont plus qu’elles. Or, avec la mentalité abondante, on comprend qu’il y en a pour tous là-dehors. Du coup, on n’a plus peur de se lancer dans de nouveaux défis ou de nouvelles initiatives.

• Penser à la prochaine étape après la saison actuelle de votre vie et y travailler doucement et délibérément : au cours de cette période, se donner du temps pour peser toutes les options. Garder un esprit ouvert et se poser des questions de la forme « Et si… » qui vous aident à penser aux possibilités : « Et si je créais ma propre entreprise dans ce domaine qui semble être porteur? » « Et si je me lançais en politique pour apporter ma contribution pour une société plus juste ? » « Et si j’écrivais ce livre pour partager mon expérience avec le monde entier ? » Les possibilités ici sont énormes, d’où l’importance d’avoir la mentalité d’abondance. Avec elle, vos nuits ne seront plus tranquilles tant que vous n’aurez pas mis en œuvre ce qui brûle dans votre cœur.

• Parler avec ceux qui ont de l’influence dans votre vie : une mentalité que j’ai longtemps observée au Cameroun en particulier c’est que les gens n’aiment pas partager ce qu’ils veulent faire avec les autres, parce qu’elles ont peur que leurs idées leur soient volées – quoique ce soit aussi vrai. Mais tout dépend aussi des personnes que vous avez choisies pour faire chemin avec vous. Si vous êtes marié(e), parlez avec votre conjoint, puis allez ensemble devant Dieu pour Lui présenter ce chemin, car ce que vous choisirez aura indéniablement de l’impact dans la vie de chaque membre de votre famille et ne négligez pas cela. Si vous connaissez des coachs, demandez-leur de vous aider ; c’est ce que je fais dans le cadre du programme de coaching que j’ai bâti. Vous pouvez aussi vous tourner vers un mentor qui est déjà passé par là, et dont les conseils vous seront précieux. Dans tous les cas, Dieu et votre conjoint – si vous êtes marié(e) – doivent absolument être impliqués.

• Bâtir ceux qui pourront vous remplacer en investissant dans leur vie : l’un des secrets pour sortir du statu quo c’est de chercher des gens qui vont vous remplacer ou prendre votre place. En le faisant, vous créez un détachement vis-à-vis de cette position ou de ce titre, et cela vous met en mode départ. Vous pouvez par exemple activer le plan de succession que vous avez au sein de votre organisation, ou en bâtir le vôtre. Vous pouvez faire appel à des coachs pour vous aider dans cette démarche. Lorsque vous avez identifié l’heureux (se) élu(e), investissez en lui (elle) et donnez-lui tout ce dont il (elle) aura besoin pour réussir. Cette personne vous sera reconnaissante éternellement.

• Terminer fort(e) : pendant que vous vous préparez à partir, travaillez jusqu’à la ligne d’arrivée. Donnez tous vos efforts pour sortir par la grande porte. Une fois que vous avez la certitude que vous passerez à autre chose, ne devenez pas paresseux (se) ou laxistes ; gardez votre performance au niveau élevé et aplanissez le chemin de celui ou celle qui vous remplacera en créant les conditions nécessaires pour faciliter son acceptation et sa prise en main. Par ailleurs, rassurez-vous de garder vos relations avec les autres chaudes ou réchauffer celles qui ont été refroidis, car comme l’adage le dit, « les hommes se rencontrent, seules les montagnes ne se rencontrent pas, » ou cet autre adage, « le monde est trop petit. »

Exercez-vous. Pensez-vous que vous êtes dans une situation de statu quo de laquelle vous aimeriez sortir ? Donnez-vous une date pour commencer la réflexion afin d’en sortir et un délai auquel vous aimeriez avoir terminé. Si vous avez des difficultés, contactez-moi, puis partagez vos expériences avec la communauté Rigorwell®.

Gildas Tankou, Fondateur Rigorwell®.

P.S. Les idées présentées sur cette plateforme n’auront aucun impact dans votre vie, et seraient une perte de votre temps si vous ne les mettez pas immédiatement en pratique au quotidien.