1 langage pour nous aider à terminer ce qu’on a commencé.

Terminer ce qu’on a commencé est l’un des grands bénéfices de la rigueur, que l’on soit une personne ou une organisation. Terminer une initiative est déjà un succès en lui-même, car c’est généralement le résultat de beaucoup d’effort et d’engagement.

Les êtres humains ont tous quelque chose en commun : ils désirent voir leurs rêves se réaliser ou se concrétiser ; ils désirent commencer quelque chose et l’achever. Ils désirent se différencier des autres, en faisant les choses autrement. Cela vient de ce que chacun de nous est unique. Je n’ai jamais vu ou entendu quelqu’un ne pas désirer terminer ce qui lui tient à cœur. Seulement, entre le désir et le faire, il y a un fossé.

Le fossé entre le vouloir et le faire est le résultat de notre choix.

L’obstacle majeur qui entre en jeu lorsqu’on se décide d’accomplir ce qui nous tient à cœur c’est principalement le fait que nous aimons le confort, du moins, notre cerveau aime le confort, parce que son rôle c’est de nous protéger et nous défendre des menaces qu’il considère comme telles.

Il a horreur de tout ce qui lui demande de faire un certain type d’efforts. Il aura donc tendance à rester dans un état de latence et décourager toutes initiatives qui le pousseraient à faire des efforts. Pourtant, le cerveau a la capacité de se développer et de s’étendre.

L’un des effets de ce confort c’est la démotivation. Lorsque le cerveau est poussé à faire des efforts supplémentaires, encore et encore, il aura tendance à chercher toutes les occasions pour revenir à son état de latence. Et il facilite cela en nous démotivant.

Nous disons parfois que les événements et circonstances extérieures nous démotivent à faire telle et telle chose. Ce n’est pas vrai en réalité. Face à une situation, le cerveau l’analyse pour voir si cela lui permet de rester dans son confort ou le pousse plutôt à faire des efforts. Lorsqu’il se rend compte que l’événement veut l’entraîner à aller au-delà du statu quo, il génère le découragement.

Une autre chose intéressante c’est que le cerveau aura tendance à nous focaliser sur les difficultés d’une initiative, renforçant ainsi notre désir de découragement et de procrastination.

Ceci est intéressant dans la mesure où il nous permet de comprendre que chaque fois que nous nous décourageons, c’est parce que nous avons fait ce choix ; il ne nous est pas imposé.

Nous pouvons donc faire des exercices même lorsque notre corps n’en n’a pas envie. Nous pouvons manger un aliment pour le bien de notre santé même s’il est affreux dans la bouche. Nous pouvons avancer avec ce projet que nous avons commencé même si le niveau d’engagement qu’il demande est douloureux. Nous pouvons faire cette présentation devant une grande foule même si les gens dans l’audience sont plus intelligentes que nous.

Rien ne s’obtient facilement

Cela semble évident, n’est-ce pas ?

Et si nous savons que rien ne s’obtient facilement, pourquoi tendons-nous à procrastiner ou à abandonner lorsque les choses deviennent difficiles ? Le cerveau y est pour beaucoup comme nous l’avons déjà dit plus haut.

Mais bien qu’ayant cette connaissance, comment nous vient-il de croire qu’il y a des choses qu’on peut quand même obtenir facilement ? C’est qu’en réalité, nous avons tous soif du confort et nous sommes prêts à accepter ce mensonge qu’il y a certaines choses qui s’obtiennent facilement.

Le succès d’un jour n’existe pas. A chaque succès des challenges énormes qu’on a dû surmonter encore et encore. A chaque challenge, de petites victoires renouvelées encore et encore.

Si vous avez tendance à croire au mensonge qu’il y a des choses qui s’obtiennent facilement, il n’est pas surprenant que vous soyez des personnes qui abandonnent facilement.

Nous avons un problème de culture d’abandon entre les mains.

Ce qui me vient rapidement à l’esprit en parlant de l’abandon ce sont ces enfants qui sont seuls. Ils ne sont pas seuls parce qu’ils l’ont voulu ; ils le sont parce qu’à un moment donné de leur existence, leurs géniteurs ont décidé de ne pas prendre leurs responsabilités en main. Et c’est triste !

Nous pouvons y mettre des relations amoureuses ou amicales qui ont très bien commencé, et qui se sont arrêtées en chemin pour de mauvaises raisons.

Nous pouvons aussi compter un nombre important d’idées géniales qui ont germées dans le cerveau des gens, et qui n’ont malheureusement jamais vu le jour ; souvent à cause d’un contexte difficile ; souvent à cause des limitations intellectuelles et matérielles ; mais souvent aussi parce que certaines personnes ne prennent pas leur vie au sérieux.

C’est la raison pour laquelle nous devons à chaque fois questionner notre motivation lorsqu’il nous vient à l’idée d’abandonner ce que nous avions commencé avec la promesse de la terminer.

Terminer, non pas essayer de faire

La tendance à l’abandon ou à ne pas terminer ce qu’on a commencé se comprend davantage dans notre langage.

Beaucoup de personnes, dans l’accomplissement d’une initiative utilisent souvent le langage de « je vais essayer. » Ceci a un impact sur l’attitude mentale qu’on a au moment de l’exécution. Au lieu de commencer avec force et terminer avec force, au lieu de nous engager pleinement et totalement, nous préparons notre cerveau à identifier chaque occasion qui se présentera pour nous encourager à abandonner. Il n’y a pas à faire semblant, ni à faire à moitié, il faut le faire.

Un échange entre Yoda et Luke Skywalker dans la grande saga Star Wars est intéressant à ce propos. Dans une scène, Yoda, maître Jedi encourage Luke à récupérer son navire X-wing qui est tombé dans les marais. Ce dernier lui dit, « je vais essayer. » Et Yoda de lui répondre, « fais-le, ou ne le fais pas, mais il n’y a pas d’essai. »

C’est cet esprit que la rigueur nous donne:

  • Avoir la bonne attitude mentale lorsqu’on commence quelque chose, et la garder jusqu’à la fin, quelles que soient les difficultés qui pourraient survenir.
  • Commencer en ayant la fin en tête pour garder la motivation nécessaire pour terminer.

Exercez-vous

Prenez une feuille de papier. Amusez-vous à y écrire tout ce que, dans votre mémoire, vous avez eu à commencer sans jamais les terminer.

Rangez-les par ordre de leur importance à vos yeux. Retenez les trois premiers de votre liste. Parmi eux, quels sont ceux pour lesquels vous êtes encore passionné ?

Eliminez ceux qui ne vous tiennent plus à cœur. Puis, pour ceux qui restent, interrogez-vous sur les véritables raisons ou motivations qui vous avaient amené à les abandonner. Etaient-ce des raisons en-dehors de votre contrôle ou sous votre contrôle ? Si elles étaient sous votre contrôle, c’est-à-dire que vous pouviez les surmonter, écrivez comment vous vous y engagerez à nouveau pour les terminer.

Puis, partagez vos expériences avec la communauté Rigorwell® & Co.

 

Gildas Tankou, Fondateur Rigorwell® & Company

P.S. Les idées présentées sur cette plateforme n’auront aucun impact dans votre vie, et seraient une perte de votre temps si vous ne les mettez pas immédiatement en pratique au quotidien.

2 thoughts on “1 langage pour nous aider à terminer ce qu’on a commencé.

  1. Cabrel says:

    Bonjour coach,
    Cet article m’a vraiment touché le cœur, car il relate tout ce que j’ai eu à faire: Toujours commencer les choses sans toutefois les achever, à cause de la paresse et du manque de rigueur.
    Je pense que grâce à cet article et du travail qui a été donné, la procrastination ne sera plus au rendez-vous.
    Merci beaucoup coach pour le travail que tu fais au quotidien pour nous faire sortir de notre confort à fin d’avoir une vie productive.
    Beaucoup de courage et que le Seigneur continue à t’éclairer dans ton travail.

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