On se fait du mal à nous-mêmes et aux autres, en nous engageant corps et âme dans une initiative, quelle qu’elle soit, puis en renonçant facilement en chemin parce que les gens, les circonstances ou le contexte ont changé. Il est temps d’aller à contre-courant de cette culture qui encourage les gens à abandonner.
La mentalité pour produire à un niveau élevé est très rare autour de nous. Ceux qui s’y essaient sont traités d’orthodoxes par ceux qui préfèrent la légèreté. Pourtant, faire la différence dans un monde hautement compétitif exige que nous ne laissions pas la distraction prendre le dessus dans notre vie.
Quel que soit le domaine où l’on s’engage, il existe une opportunité pour chacun de nous, peut-être pas dans les compétitions où il faut absolument un « vainqueur » et un « perdant ». Je mets les guillemets parce que même les échecs peuvent devenir une opportunité pour créer de l’abondance si on s’y prend de manière appropriée.
Les enfants dont les parents n’accordent pas assez de temps parce qu’ils ne sont pas là – pas seulement physiquement, mais aussi émotionnellement – n’ont pas les mêmes opportunités que ceux dont les parents sont présents, car ils ne se développent pas de la même manière.
On ne peut rien offrir aux autres si l’on n’a rien à leur donner. Se focaliser sur ses propres progrès en vue de mieux les servir change la donne.
Dans les rapports entre deux générations, les aînés ont une avance sur les jeunes. Ils ont fait leur chemin et veulent protéger ces derniers. Mais les jeunes veulent aussi bien faire les choses, mais à leur façon. Chaque parent doit donc collaborer avec ses enfants pour trouver, ensemble, le pont qui les réconcilie.
Savez-vous qu’il y a des personnes dont la vie a commencé à n’avoir de sens qu’à partir des pires moments de leur existence, « et qui portent leurs séquelles triomphantes comme une couronne » ? Elles inspirent les autres et les encouragent, que ce soit Turia Pitt, Nick Vujicic, ou plus proche de nous, Patrick Talom
La rigueur, contrairement à la légèreté apprend à prendre des initiatives pour créer le meilleur. Elle part du cœur, et s’expérimente dans de petites choses.
Considérer que terminer est le plus important c’est ignorer tout le courage qu’une personne a prise pour commencer une initiative, pour surmonter la peur de l’échec avec ses corollaires, la peur de l’inconnu, le syndrome de l’imposteur qui nous fait croire que nous ne sommes pas la personne appropriée, et même l’absence d’envie et de motivation intérieure. Une personne qui commence une initiative est aussi à féliciter que celle qui achève.
Et si vous voyiez cependant les choses différemment, au-delà de la frustration causée par le confinement ? Et si le Covid-19 est une opportunité – sans négliger les souffrances qu’il cause dans tout le monde entier ? J’y ai beaucoup réfléchi depuis que notre entreprise a lancé son plan de continuité des opérations dont je suis en charge. J’ai compris que nous pouvons être autant productifs qu’avant. Et là se pose la question de ce que signifie être productif : est-ce le fait d’être hors de sa maison ? De rencontrer des personnes et de discuter avec elles ? D’être « occupé » ?